Soirée suisse à Bienne

Stadtmusik Biel
Dans le cadre de l’«Année de la littérature suisse», la Musique de la Ville de Bienne a proposé en octobre dernier un programme aux senteurs helvétiques. Avec tous les ingrédients nécessaires: diversité de genres musicaux, décors, ambiance et même clin d’œil culinaire.

Au cœur d’une soirée dédiée aux compositeurs suisses, le 8 octobre dernier, la Musique de la Ville de Bienne a, sous la direction de Pascal Schafer, emmené son public dans un univers musical envoûtant. Avec un thème qui lui a fait découvrir les trésors musicaux de notre pays «à travers des paysages mélodiques à couper le souffle».

Pascal Schafer
Pascal Schafer a opté pour une vraie diversité des genres, mais dans un contexte purement helvétique.

Majesté, lumière et montagne

Le concert a débuté par la majestueuse et puissante «Epic ouverture», du compositeur et tromboniste valaisan Bertrand Moren. Connu surtout dans le milieu du brass band, il prouve sa polyvalence par cette œuvre héroïque pour harmonie. L’orchestre biennois a ensuite plongé le public dans l’aube du monde avec «Le Premier Jour», où Jean Balissat illustre avec brio la naissance de la Terre, en référence à la citation «que la lumière soit». La première partie du concert s’est terminée avec «Traversada», d’Oliver Waespi, une pièce qui a fait voyager le public à travers des paysages sonores uniques évoquant les sentiers de montagne suisses.

Diversité des talents

Le public a alors été invité à prendre place à table pour déguster un menu de gibier typique concocté par André Bleichenbacher. De retour dans la salle de concert, les auditrices et auditeurs ont d’emblée été saisis par la magie des harmonies d’«Allas Steilas», œuvre au doux caractère de Tumasch Dolf, arrangée par Thomas Rüedi.

La pièce suivante, «Solemnitas», de Franco Cesarini, développe quant à elle plusieurs variations et une fugue sur mélodie traditionnelle suisse que l’on chantait, jadis, durant la fête annuelle des enfants, la «Solemnität» (Solätte). Enfin, «Banana Island», d’Etienne Crausaz, a apporté à la soirée une note d’exotisme par son rythme captivant typique des Caraïbes, démontrant là encore la diversité des talents de nos compositeurs suisses.

Musique de la Ville de Bienne et cor des Alpes
Ambiance suisse oblige, le cor des Alpes était de la partie.

La décoration de la salle a également joué un rôle essentiel pour immerger le public dans l’univers suisse. Lampions, cor des Alpes, matériel de randonnée, cartes et même une vache: impossible de ne pas se sentir transporté dans les Alpes suisses, le temps d’une soirée animée.

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